Après l'intensité des ces derniers mois, je suis un peu perplexe devant l'ampleur de la tâche à accomplir. Je ne suis guère aidé par mes talents naturels d'organisation et de bricolage. J'ai eu beau lister religieusement les problèmes à régler au cours de la navigation, avoir anticipé le budget, les moyens et un temps raisonnable pour réaliser l'ensemble, être désormais au pied du ne me réjouit guère.
J'ai tourné autour du sujet sans vraiment m'y coller pendant quelques jours. Je me changeais les idées en creusant puisque la première chose à faire consiste à descendre le safran. Le bateau a été calé trop haut et donc je creuse à coup de pioche et de pelle, sale et dégoulinant de sueur.
Sur l'eau, ça va. Mais quand on le voit ainsi, sur berre, dématé et en vrac, ça fait quand même une grosse bête et beaucoup de soucis en perspectives. Il y a un ordre que j'ai déjà en tête mais il n'est pas évident de ne pas se faire distraire par l'ensemble des points à régler. Assez simplement, dès lors que l'on se déplace de un mètre ou moins, une nouvelle priorité apparait. Cumulées, elles donnent le vertige.