On ne s'en sort pas. La chemise blanche c'est la chemise tendance qui ne se démode pas.
Au rayon des évolutions on note les cols inversés, et les nouveaux héros créatifs de cette noble liquette que sont Kris van Assche ou Hedi Slimane.
Les Echos nous en donne une vision précise et intéressante, sous l'aspect bling bling, philosophique, et vestimentaire.
"On la prend souvent pour le livret A des vestiaires, un gage de sécurité sans frisson. Au rayon idée reçue, celle-ci est bien tenace. Car il n'y a pas plus transgressive que la chemise blanche. Cela tient à sa jeunesse tumultueuse : jusqu'à la fin du XIXe siècle, elle est un sous-vêtement camouflé par des gilets, étouffé par des cravates. Elle en garde des coquetteries comme la multiplicité des cols qu'autrefois on se contentait de changer - seul Karl Lagerfeld conserve cet usage. Mais de ce passé de linge de corps, elle conserve surtout un je-ne-sais-quoi de sensuel. Voire de trouble. Logique, elle est transexuelle : les femmes l'ont adopté alors même que la petite robe noire (à laquelle elle est sempiternellement comparée) n'a pas franchi le Rubicon de la guerre des sexes..."
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