On nous l’a dit et re-dit : pas de démocratie sans passage par les urnes. C’est la garantie de la paix sociale, voire de la paix tout court. Faut parfois se méfier de ce qu’on nous dit, même avec un bel aplomb. Pour revenir à nos urnes : c’est la querelle assurée, cette boîte. Les tribunaux sont de plus en plus souvent saisis pour des bastons afin de savoir, du frère ou de la sœur, qui aura le privilège de conserver les cendres de Tonton Gaspard sur la cheminée. Ah oui, parce-que j’ai oublié de vous dire : c’est d’urnes funéraires qu’il s’agit, vous aviez imaginé autre chose ?
Source : Ouest-France
é
é