Asthme

Neige et froid

L’enfer en blanc glacé

Les températures ont baissé, ma capacité pulmonaire aussi. Depuis quelques semaines, je me sens gênée dans ma respiration. Cela s’aggrave avec la venue de la neige et des moins zéro degré.  Ayant égaré mon peek-flow, sans moyens pour mesurer ma capacité pulmonaire, comme d’habitude je me disais que ce n’était rien. Juste une impression intensifiée par les stress vécus ces derniers temps et par l’angoisse des problèmes à résoudre ces deux mois prochains. Je n’ai pris de la cortisone que le jour ou Vicky est venue m’aider pour de gros travaux de force. Avant-hier, j’ai retrouvé mon peek-flow. Je suis affligée. En réalité cela devrait faire plusieurs jours que j’aurais dû commencer un traitement aux corticoïdes. A 14h je me suis mesurée à deux litres. Vraiment pas assez. Il y a deux ans à un litre six* je me suis retrouvée aux urgences sous oxygène. A force ce Ventolin, je me suis remontée un peu. Mais je refuse de me mettre sous Prednisone ce soir. Ça m’empêcherait de dormir. Demain. Promis. Demain, je me mets sous corticoïdes.

*En réalité non, j’avais beaucoup moins mais j’avais le souffle si court, qu’ils n’avaient pas pu mesurer ma capacité respiratoire à mon arrivée à l’hôpital. La première mesure qu’ils purent prendre était bien à un litre six, mais le personnel médical m’avait déjà piquée à la cortisone et mise sous oxygène. Les taux étaient donc déjà remontés.