Des trésors il en contient ce Wowee zowee, à la pelle même. "Rattled by the truth" en premier lieu, avec son ambiance étrangement cool, sa nonchalance présente sur tout le reste du disque, comme si tout était facile, trop facile. Sans aucune concession à l’effort, Malkmus et sa bande explosent les limites de la pop et se laissent aller à un peu de punky noisy sur "Flux=Rad". Piochant des idées aussi bien aux Pixies qu’à The Fall, Wowee zowee fait allègrement figure de vide grenier musical réussi et inspiré. Un peu plus loin vous tombez sur "Grave architecture" et ses solos d’anthologie qu’ont du écouter en boucle Rivers Cuomo et ses potes pour accoucher de leur Blue album. Tantôt charmants (les arpèges de "Grounded"), tantôt farfelues ("Best friend’s arm"), les compositions bien qu’inégales (surtout sur la réédition) débordent de génie et de cette facilité terrifiante. A vous de fouiner et de trouver celles qui vous touchent plus particulièrement ("AT & T" peut-être ?). Whatever… si l’on devait utiliser la métaphore de l’île déserte, ce disque devrait pouvoir vous y occuper pendant quelques semaines au bas mot. _
En bref : L’un des chefs d’œuvre du rock indé, compilation d’hymnes d’une génération, selon moi le sommet fun d’un groupe indispensable.
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"Grace architecture" et "Rattled by the rush" :