Puisqu'il semblerait que nos chères résidences secondaires bruissent tout autant que notre bien aimé Fric Frac Club des doux feulements et autres bramements littéraires qui chatouillent le continent flottant, voici une petite visite guidée des publications récentes :
Antonio nous donne une nouvelle fois envie de casser nos cochons-tirelires chez notre dealer littéraire local pour investir nos dernières économies aux éditions Quidam. Le tout en nous donnant une furieuse envie de lire Désirée de Marie Frering.
Bartleby garde ses yeux de scribes ouverts pour Dag Solstad qui, non content de se livrer à l'exercice du questionnaire du FFC reprend une lichette d'interview pour la route. Miam !
Claro nous rappelle que Tomapainchon (comme disent les Québécois) est aussi apprécié à Toulouse et à Nantes... entre autres...
Fausto est toujours au bout du monde à faire table rase ou Pynchon sait quoi, mais on peut toujours se plonger dans ses oeuvres critiques au hasard de nos nuits blanches en espérant un jour être digne de le lire vraiment, un peu à la manière de Wayne et Gart devant Alice Cooper. We're not worthy!
G@rp ne dit pas "Gasp !" mais "Wow !" devant ce Zonard de Mathias Enard.
Harry Belane laisse sortir son côté iguane tout en cherchant une solution à la crise de l'automobile des constructeurs de Detroit. Un vrai Stooge celui là. Mais voilà, c'est la Panic in Detroit. On lui suggère le bon vieux Kick out the Jam du MC5 et les White Stripes pour faire bonne mesure. A lire une bière à la main.
L'ombre est portée disparue depuis octobre... la nuit l'aurait-elle avalée ?
Lazare, mon cher Lazare, fait renaître sa Bruyantissime à chaque post tout en comptant les personnages d'Against the Day tel un massorète moderne...
La mygale délaisse sa toile, perdu autant qu'éperdu, lui aussi, dans le Zone...
La buse, on veut que tu reviennes. Je n'en dirai pas plus.
Odot parle musique avant de partir au pays de Mishima.
Otarie se déleste de quelques pièces de 5 centimes. Il faut que ça change dit-il, et ça a changé.
Pedro Babel nous parle de Gracq et de Breton tout en comptant ses sous, peut-être qu'Otarie peut lui faire un prêt ?
Thomz court après la montre comme le lapin blanc...
Untel en reste au numéro 68... on attend la suite.
N'oubliez pas le guide :) qui, non content d'avoir déménagé, se paye le luxe d'essayer de parler littérature, (pour changer, mais de la musique demain, promis) et cette semaine, de rien de moins que de Bolaño, Jauffret et Wallace... certes, pas avec le talent de certains autres... à sa façon, mais bon... A votre bon coeur m'sieurs dames...