On pourrait facilement critiquer ce rapprochement avec un groupe dont le leader s'est dernièrement transformé en figure messianique, en cachant pourtant mal une certaine dose de cynisme. Bono "le bon samaritain", tout préoccupé par la faim dans le monde et les pauvres petits africains, n'oublie pas pour autant
Cependant, comme je le disais, la critique est facile, d'autant que ce n'est pas sur la charité (bien ordonnée) de Bono que portait la comparaison du président du PS. Réagissant à la question de savoir si le PS n'aurait pas besoin d'une bonne cure d'opposition, celui-ci répondit en faisant valoir l'expérience de son parti :
Au fond, pour continuer dans la critique facile et avec un minimum de mauvaise foi, on pourrait dire que la comparaison n'est pas si inappropriée que ça. C'est juste qu'Elio et moi n'avons pas la même opinion du groupe U2. Pour moi, U2, c'est juste un groupe de papys du rock qui ont certes eu leur période faste, au cours de laquelle ils ont fait de grandes choses musicalement. Mais avec le temps, ils ont été incapables de se renouveler, ils barbotent encore dans leurs vieilles recettes. Et même si ce qu'ils font n'est pas complètement nul, ils n'ont plus vraiment d'ambition, parce que de toute façon ils ont déjà leur public et savent qu'ils continueront à vendre.
Au fond, U2 n'aurait-il pas besoin d'une bonne cure d'opposition ?