Thomas Dutronc a probablement été ma découverte de l’année. Pour autant, son CD Comme un manouche sans guitare n’a jamais tourné en boucle dans mon iPod mais a accompagné pas mal de mes balades dans un Paris qu’il prétend ne plus aimer. Le rendez-vous sur scène était attendu, sans trop savoir à quoi m’attendre justement, depuis que mes amis les tortues m’avaient offert la place pour mon anniversaire, histoire de me consoler d’une opportunité de rencontre manquée. Un petit lecteur en haut à droite de ce blog était là pour marquer mon impatience.
En vrai, 2h00 de Thomas Dutronc sur scène, je n’étais pas sûr de ne pas trouver le temps long. Aurait-il la présence sur scène que recquièrent les titres qu’il défend ?
Je savais qu’il y serait question de jazz manouche, que l’esprit de Django Reynhardt planerait, que guitares et violon se mêleraient. Mais je n’avais pas anticipé le niveau de performance et la complicité évidente des musiciens, l’humour tout au long du spectacle, l’inventivité de la mise en scène. Même si les paroles de l’album sont truffées de poil à gratter bien mis en image dans les vidéos, je ne m’attendais pas à un numéro de stand up pareil, particulièrement dans la première moitié du spectacle.
Malgré un Olympia toujours aussi peu magique à mes yeux (on a eu droit à la version sauna cette fois-ci), j’ai passé un excellent moment, j’ai beaucoup ri sur les fausses impros et les délires entre et pendant les chansons, je suis resté scotché en particulier devant le violoniste tout simplement exceptionnel.
Evidemment, le chanteur est un peu énervant : un bonne tête d’ado à 35 ans, musicien et visiblement acteur, intelligent avec son Bac C à 17 ans, il a pris le meilleur de ses parents. Faudrait voir à en laisser un peu aux autres… bordel !
MERCI pour le cadeau.