Le patron de l'Oak Hill General Store, un magasin de Standish, une ville de 9 000 habitants du Maine, au nord-est des Etats-Unis, a lancé un pari au goût pour le moins douteux. Pour un dollar, ses clients peuvent en effet participer au "Osama Obama Shotgun Pool" (expression que l'on pourrait traduire par "Le tir aux pigeons contre Osama Obama", en référence à Oussama ben Laden et au président-élu).
Le pari est simple : le vainqueur sera celui qui sera rapprochera le plus de la date du premier attentat contre Barack Obama. Il empochera alors la cagnotte. "Espérons que nous aurons un vainqueur", souligne l'affiche.
Jeudi dernier, le conseil municipal a condamné à l'unanimité l'initiative du patron.
En revanche, de nombreux habitants ont pris la défense du commerçant au nom de la liberté d'expression, même lorsque ladite expression est de mauvais goût.
Depuis dimanche et les premiers sujets sur la polémique, le magasin reste clos.
LCI.fr - 21.11.08 Via Gaëlle Mann
Ouais, c’est douteux comme humour, suis d’accord.
Un peu comme ceux qui parient sur la mort du pape ou qui représentent Mahomet dans une posture grotesque ou qui publient des dessins de chrétiens ou de juifs sous forme de chiens ou de porcs…
Finalement c’est ça la liberté d’expression : devoir entendre, lire ou voir ce que l’on a pas envie d’entendre, lire ou voir. Evidemment elle n’a jamais été faite pour les opinions consensuelles…
Pour autant je ne suis pas sur que des caricatures antisémites auraient été défendues avec la même vigueur en occident par les mêmes beaux esprits…
De là à penser qu’il y a des sujets qui échappent à cette liberté d’expression il n’y a qu’un pas.
Je ne parle pas seulement du fait religieux, qui occupe une place à part dans nos sociétés sécularisées et désenchantées, mais aussi du fait ethnique, du fait communautaire, du fait identitaire, de l’orientation sexuelle, de certaines questions d’histoire comme le génocide Arménien ou Juif dont la simple discussion est devenue condamnable devant la Loi.
Il y a donc quantité de sujets pour lesquels la liberté d’expression n’est pas entière, voire nulle, dans nos contrées progressistes et modernes…
Pas de leçons à donner aux rednecks, donc.