Après quelques recherches, je constate avec un certain soulagement soulagement que le tollé qui a suivi cette annonce a conduit la société bruxelloise de transport en commun à se rétracter. Soulagement ponctué d'une légère déception, je l'avoue, tant cette mesure cadrait parfaitement avec le surréalisme de ce qu'on aurait pu appeler l'ambitieuse politique musicale de la STIB.
On comprendra aisément que je ne suis pas vraiment partisan de l'esprit de cette politique anti-jeunes aux relents sécuritaires. Mais je m'étonne simplement qu'une mesure aussi peu coercitive (après tout, il ne s'agit que de passer de la musique classique) ait suscité un tel émoi, quand une autre, faussement sympathique et d'autant plus insidieuse, et s'attaquant directement à des personnes souffrant d'exclusion comme les mendiants ou les sans-papiers, n'a quasiment pas provoqué le moindre froncement de sourcil.
A lire, sur le même sujet :
- L'excellent article du CEMAB
- Notre réaction au reportage du 13 mai du JT de la RTBF