Je suis normalement une couche-tard/lève-tôt, petite dormeuse, en tous les cas l'été. Je suis allergique aux volets fermés, et pendant une bonne moitié de l'année, je me réveille doucement, plus ou moins consciemment, suite aux premières lueurs de l'aube, et je me lève en bondissant (presque) légèrement hors du lit. Alors qu'à contrario, l'hiver, quand il faudrait que j'émerge alors qu'il fait encore complètement nuit dehors... j'ai l'impression d'être une marmotte qui sort d'hibernation. Ouvrir les yeux nécessite un effort surhumain, et je me dirige en titubant vers la salle de bains. Je crois que c'est l'eau de la douche qui coule sur mon visage qui achève réellement de me réveiller.
J'étais donc ravie que l'Homme mette ses doutes scientifiques de côté pour m'offrir un simulateur d'aube sur lequel j'avais déjà abondamment lorgné. En deux mots (les siens !), il s'agit de payer le prix fort pour une ampoule reliée à un programmateur-variateur. Certes. Imaginons que vous souhaitiez vous lever à 7 heures... à partir de 6h30 le simulateur se met en route, et augmente progressivement l'intensité de la lampe, de quelques Watts façon veilleuse jusqu'à 60 Watts (pour info, la séquence d'éveil est réglable de 15 à 90 minutes)... L'on ne parle pas de luminothérapie ou de photothérapie, même s'il s'agit quand même d'une ampoule à spectre "lumière naturelle". Il s'agit juste de réguler l'horloge biologique, celle-là même qui gère notre sommeil et notre éveil.
Alors, d'un point de vue personnel, j'y crois, et après presque trois semaines d'utilisation, je suis quand même plutôt convaincue. Je ne me réveille pas à l'instant où la lampe s'allume, c'est d'ailleurs bien souvent la radio, qui se met en route à 7 heures, qui me fait prendre conscience de la lumière... je regrette simplement que la lumière s'éteigne automatiquement (et il ne me semble pas que cela se règle, malgré une lecture attentive du mode d'emploi) au bout de dix minutes. Si d'aventure je ne suis pas encore levée (pour peu que ce qui se dit à la radio soit intéressant, par exemple) j'ai un peu l'impression de perdre le bénéfice du réveil en douceur...
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(z'avez vu comme elle a l'air heureuse, la dame ?!)
Le Lumie 200 a également un mode veilleuse, la possibilité de règler une séquence d'endormissement, de produire un bruit blanc sur lequel se concentrer pour faciliter le sommeil, et de s'allumer de manière aléatoire pour simuler une présence dans la maison même lorsque vous n'y êtes pas. Bref, encore des pistes à explorer.
Pour terminer, c'est aussi un formidable outil d'incitation au sommeil pour tous ceux qui adorent lire au lit. Je me demande même si ce n'est pas l'Homme qui a spécifiquement demandé à ce que cette fonction soit intégrée, afin de le laisser dormir en paix. Je m'explique, la première fois, pas méfiante, séquence d'éveil réglée, j'allume la lampe et je me plonge dans mon bouquin. Et au fil des minutes, lire me demande de plus en plus de concentration, jusqu'à ce que je finisse par poser mon livre, persuadée d'être épuisée. C'est là que je réalise que la luminosité de la lampe est fortement réduite... Lecture et relecture du mode d'emploi, effectivement, si le mode "auto" est enclenché pour la séquence d'éveil, si vous allumez la lampe de chevet, c'est considéré comme une demande de séquence d'endormissement... et je confirme, c'est efficace. Frustrant si vous n'avez pas terminé votre chapitre, mais si, comme pour moi, il vous faut parfois des heures pour vous endormir, finalement, c'est pas mal du tout.
Le Lumie 300 vient de sortir, avec radio, MP3, programmes de méditation... encore plus cher, mais il permet probablement de se passer, du coup, de radio-réveil...
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