22. Le courrier des lecteurs d'un quotidien régional ne vaut pas celui de Télérama. C'est sûr. Mais parfois, on y déguste quelques pépites. Comme celle de cette lectrice, qui cherche à connaître l'auteur de cette citation : La rêverie est le dimanche de la pensée. Joli, n'est-ce pas ? C'est quikadit ? Eh bien un dénommé Henri-Frédéric Amiel. C'est extrait d'un bouquin intitulé Fragments d'un journal intime, paru en 1882. On comprend le terme de fragments : le journal en question fait 17 000 pages.
23. Le match de foot France - Uruguay restera dans mes annales. Pour la première fois de ma vie, je me suis endormi devant un match de foot. Pas ennuyé, non, endormi. Pour de vrai. Jusqu'à présent, seuls les matches de Roland-Garros avaient ce privilège.
24. Les gens auxquels on pense, les lettres qu'on ne leur écrit pas, ou plus, on devrait les écrire. Pour nous. Pour eux.
25. Pas de doute. Crise ou pas, le Noël des grandes surfaces et des publicitaires est prêt. Moi, je rêve juste d'une chose. Qu'il y ait de la neige.
26. Un temps à être devant la cheminée, bon feu de bois, tranquille, peinard. Dommage. Nous n'avons pas de cheminée.
27. Mon maire m'écrit. Il dit notamment que la situation "nous" impose de rester prudents tout en nous montrant dynamiques. Moi je dis monsieur ! Surtout qu'il dit aussi qu'il faut se développer en privilégiant les projets subventionnés. Et que les impôts n'augmenteront... pas plus que l'inflation. Dépenser plus en gagnant moins : c'est logique avec l'argent qu'on n'a pas.