En octobre, des chiffres du ministère du Travail russe révélaient que 1.073 entreprises prévoyaient de procéder à 46.000 licenciements. Mais ce chiffre pourrait facilement être multiplié par cinq selon les experts, car aux licenciements pour cause de ralentissement ou cessation d'activité, se rajoutent les licenciements pour réduction des coûts dans l'objectif d'augmenter les bénéfices. Selon une enquête menée en octobre par la société Ankor, 30% des entreprises russes planifieraient de réduire une partie de leurs effectifs. Pour arriver à ce chiffre, 371 entreprises de 8 grandes villes de Russie (Moscou, Saint Pétersbourg, Nijni Novgorod, Rostov sur le Don, Ekaterinbourg, Perm, Novossibirsk et Omsk) ont été interrogées. Omsk est la ville où les prévisions de licenciements sont les plus importantes (44%), Ekaterinbourg, les moins importantes (21%).
Les chiffres des licenciements commencent donc à tomber en Russie (Maxell Kapital - réduction de 50% du personnel, Antanta pioglobal - réduction de 70%, Magnitka - 3000 licenciements) comme dans le reste du monde. Toutefois, le journal Izvestia rassure ses lecteurs : il y aurait des milliers de licenciements mais des millions d'offres d'emploi.