La différence entre la FFR et les autres fédérations c’est que la Fédération française a deux Coupes du Monde à gagner : l’une sur le plan du sport, l’autre sur le plan de l’économie. De la réussite de l’une peut dépendre la réussite de l’autre. Et vice versa.
Sur le plan sportif on attend pour voir. La glorieuse incertitude du sport fera le reste.
Sur le plan économique en revanche il y a du souci à se faire. dans le parisien du 31 juillet, au nom de la CGT, le secrétaire général Bernard Thibault :
"Si le calendrier des négociations (sur le service minimum) qui vont s’ouvrir sur le service minimum dans les entreprises se fait au pas de course dès septembre et que le contenu est provocateur, avec notamment la déclaration préalable, il est évident qu’il y aura des conflits à la rentrée, Coupe du Monde ou pas."
Moi qui avait cru comprendre que le Président Bernard avait obtenu la promesse d’une armistice lors de sa rencontre avec les syndicats...
La menace la plus redoutable est une grève de la SNCF. C’est celle qu’il faut redouter le plus.
Le cocasse de la situation, c’est qu’en cas de grève, la SNCF pourrait faire perdre à la France la Coupe du Monde du point de vue de l’économie. Or c’est un partenaire de l’organisation.