Dans quelques jours auront lieu les élections internes à la section MoDem de Puteaux. Ce sera l'épilogue de la crise ouvere au moment des dernières élections municipales, marquée par la tentative d'appropriation du MoDem par le duo Grébert / Cancelloni. Une démarche mise au point avant les élections, alors qu'ils étaient respectivement tête de liste et n°2 de la liste citoyenne sans étiquette Puteaux Ensemble.
Je ne suis pas surpris de voir Vincent Brack partir à l'assaut du MoDem pour le compte de Christophe Grébert et Sylvie Cancelloni : ce scénario est celui qui m'a été "vendu" par Sylvie Cancelloni, dès le soir du premier Conseil municipal qui a suivi les élections, lorsqu'elle a tenté son OPA sur moi en m'affichant élu MoDem pour remplir son engagement vis à vis des instances nationales du MoDem d'apporter deux élus oranges à Puteaux.
Ce qui est néanmoins surprenant, c'est que Vincent Brack habite et vote à Nanterre. Une situation incompatible avec le mandat qu'il brigue aurpès des militants du MoDem de Puteaux. Il lui faut donc utiliser pour l'occasion une adresse putéolienne. Cela montre une fois de plus, s'il en était besoin, le peu de cas que font ces ex-Puteaux Ensemble de la démocratie, quand il s'agit de servir leur soif de pouvoir et leurs ambitions personnelles.
Hier, Valérie Gilton, Vincent Brack et Jean-Bernard Paulet ont donc tenu une réunion électorale au café le Longchamp. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'y avait pas foule ; la réunion aurait pu se tenir dans une cabine téléphonique. Le climat s'est très rapidement tendu à l'arrivée d'Annie Keszey, n°10 sur la liste Puteaux Ensemble, qui a adhéré au MoDem en juin dernier. Là encore, au mépris des principes élémentaires de la démocratie, les mises en causes agressives, les insultes se sont mises à pleuvoir, lui demandant de partir. Ce que cette femme courageuse, qui se bat pour le respect de l'éthique en politique, a refusé de faire. Il y a fallu l'arrivée de Pierre-Jacques Castennet, autre candidat à la présidence ccollégiale pour calmer le jeu. Ce dernier, pris à parti par les supporters de ses adversaires qui exigeaient de lui un engagement à combattre Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a tenté d'élever le débat en insistant sur la nécessité de concevoir un projet politique, plutôt que de se nourir des querelles de personnes et d'une opposition systématique. Un positionnement de bon sens, à la hauteur de cet homme de grande qualité, que j'ai déj eu l'occasion de rencontrer plusieurs fois par le passé.
Autre entorse à la démocratie : le parti-pris du blog qui se renvendique comme le blog officiel du MoDem de Puteaux. Tenu par Sylvie Cancelloni, il annonce la tenue de la réunion d'hier, mais, à l'heure ou j'écris cette note et à une semaine à peine du scrutin, pas un mot sur les 3 autres candidats. C'est Tout simplement édifiant !
Ce sera donc aux militants du MoDem de trancher. La majorité d'entre eux ne veut pas de Christophe Grébert et refuse de suivre Sylvie Cancelloni. Ils l'ont clairement exprimé par un vote, lorsqu'il s'agissait de définir leur soutien pour les élections municipales à Puteaux. Ils ont leurs convictions et refusent de se laisser enfermer dans le duel Christphe Grébert / Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Ils se sont faits "doubler" au moment des élections municipales par des décisions négociées au niveau national et imposées à la section locale. J'espère que cette fois-ci ils auront à coeur de se mobiliser pour défendre les valeurs démocrates et faire échec à cette tentative de main basse sur leur section MoDem.
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