Attentat à la pudeur – le roi est nu – Le grand perdant du premier tour s’appelle en effet Bertrand, qui avait appelé à voter pour Martine Aubry, et que ses troupes n’a pas suivi. La progression des scores de Royal, Aubry et Hamon est en effet de + 13%, +8% et +4%, ce qui donne effectivement le score de Delanoë, à 25%, lors des motions.
Autopsie d’un échec - ouvrons le macchabée – Désormais, on sait que la coalition qui supportait Delanoë était disparate, voire hétéroclite, composée quand même pour moitié de gens plus à gauche que lui, et pour l’autre de gens centristes qui n’aimaient pas Royal. Désormais, on sait aussi que ces gens obéissent seulement pour un tiers à Delanoë, ce qui donne un socle réel d’influence beaucoup plus bas.
Pire ! Un électeur de Delanoë sur deux s’est prononcé pour Ségolène Royal.
C’est ce qui s’appelle sortir du bois pour prendre du gros sel.
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