C’est en train de devenir la nouvelle référence du « crowd media » avec ses 118 000 contributeurs dans 140 pays
Ce chiffre était de 13 000 membres il y a un an…
Aujourd’hui, le cœur de la communauté, c’est 15 à 20 000 personnes qui publient entre 2 et 5 contenus par mois.
La moitié du contenu est original, l’autre des liens vers d’autres sites. Finalement un bon équilibre pour un site qui ne doit pas seulement être un site de destination mais aussi d’aiguillage ou d'alerte (et pourquoi refaire ce que les autres font si bien…).
C’est à ce jour le plus gros financement de sites de ce type, mais OhMyNews a levé 11 milllions sur un second tour l’année dernière.
Les fondateurs indiquent avoir refusé des offres d’acquisition de deux gros groupe média, basés en dehors du continent américain : « nous croyons à ce que nous faisons : construire la plus grande agence de presse du monde ». Rien que ça, tout dépend de comment en voit le « grande ». En reporters sur les ouragans outre atlantique, certainement.
NowPublic s’était déjà fait remarqué avec un partenariat avec Associated Press sur leur habilité à être présent plus rapidement et en plus grand nombre sur des événements (ce qu’on a vu sur l’ouragan Katrina).
L’équipe compte vingt employées à Vancouver, New York mais aussi en Allemagne, en Hongrie et en Slovénie.
Ce qui est assez bien vu, ce sont tous les outils offert à la communauté pour participer. Aussi, les éditeurs volontaires qui éditent le contenu aidé d’un ancien reporter de CTV qui joue le rôle du « Actual News Guy ». A la différence de OhMyNews qui lui a des éditeurs internes (=professionnels).
L’argent va être utilisé pour le développement de leur plate-forme, notamment sur la partie mobile. Et pour commencer à rémunérer certains contributeurs (et pas seulement financièrement). Intéressant : ils n’ont pas commencé par la question de la rémunération : ils ont développé d'abord la communauté, puis quand le volume et le business arrivent, commencent à envisager cette rémunération. Le fondateur précise que ce n’était pas la première motivation de la plupart des participants. Ils envisagent un système qui comptabilise la qualité et la quantité de la participation pour baser la rémunération. Mais pas une rémunération à l’article ou à la vidéo.
Leur modèle économique est la pub, la licence de leur techno et la syndication de contenu (le principal apparemment).
Sur ce dernier est-ce applicable en France ? J’en doute… Et vous ?