Un titre évocateur, certes un peu provoquant, mais c’est la conclusion de Christèle Crouzy, agronome et sociologue à l’Institut de l’élevage, qui est également l’association professionnelle organisatrice avec les Haras nationaux de la journée de recherche économique – REFE – c’est à dire Réseau Économique de la Filière Équine. Elle a à l’occasion remis hier – jeudi – son étude plutôt critique sur la filière lors de la tenue parisienne du REFE.
« Si les éleveurs s’accordent sur leurs difficultés économiques, le marché du cheval n’en reste pas moins atomisé à cause de sa grande diversité, de sa fragmentation et de son opacité« , résume-t-elle. « De nombreux types de chevaux sont présentés sur différents types de marchés, les acheteurs et les vendeurs sont disséminés, et l’offre se rapproche mal de la vente« .
Elle a relevé également une »opacité des marchés » due notamment à « la non-transparence des prix » et met l’accent sur « la non régulation de la concurrence, dans un secteur où la tendance est à la recherche de qualité« .
D’après la REFE, la filière équine pèse:
- 40.900 emplois directs
- 10,3 milliards d’euros de flux financier générés
- 44.300 éleveurs son recensés en France
- 95.200 poulinières et 7.300 étalons en 2007
- Le millionième cheval pucé doit être fêté prochainement
- 600.000 licenciés à la FFE qui est la 3e par le nombre de licenciés après celles de football et tennis
- 251 hippodromes
Puisqu’on vous dit que beaucoup (trop) tricotent dans leur coin…
(source: AFP, photo Bosty)