Dom n’est plus là et bizarrement la série roule à nouveau beaucoup mieux. Malgré le format court, la série arrive à développer trois intrigues différentes. Vince rêve toujours de Medelin. Ari et E doivent donc négocier avec le studio afin de permettre à Vince d’avoir un délai afin de tourner son film d’auteur avant Aquaman 2. La Warner se montre un moment conciliante mais c’est pour mieux torpiller son baby face car 65 jours ce serait beaucoup trop juste pour tourner Medelin. De plus comme le montre la fin de l’épisode, tout est une question d’image et la Warner n’est pas prête à voir son super héros sniffer des lignes de coke dans un autre film. Cela ne donnerait pas un très bon exemple à la jeunesse. Voilà deux aspects particulièrement intéressants des dessous d’Hollywood et je dois dire que je raffole de ce type de scènes qui sente bon l’autobiographie. On sent que c’est du vécu tout cela. Vince doit donc faire un choix important, renoncer à Aquaman quitte à se brouiller à vie avec la Warner ou alors laisser passer le film de sa vie. On aborde aussi le problème des suites où seuls les acteurs devant l’écran (du moins surtout Vince) rempile alors que derrière la caméra le réalisateur et le scénariste préfèrent passer à autre chose. C’est dire si la suite d’Aquaman s’annonce être une grosse merde. La série n’hésite d’ailleurs pas à dégommer une fois de plus. Et oui, Michael Bay (Transfomers, le blockbuster de l’été), il craint.
On s’attarde à nouveau pour mon plus grand plaisir sur la petite vie de famille d’Ari. Sa fille continue sa petite crise d’adolescence et son amourette avec Max Ballard la vedette des pré ados qui habite à deux pas des Gold. Ari trouve la parade en recommandant le pauvre gosse sur un tournage au Kazakhstan ou tout autre pays de l’Europe de l’Est. Il fait preuve d’une totale mauvaise foi et est vraiment méchant Ari mais c’est comme cela qu’on l’aime. Mais on voit qu’il l’aime sa petite princesse et seul le résultat compte. Par contre madame Ari n’est pas très cool et lui refuse une petite pipe avant son rendez vous. La scène avec la bonne au téléphone est également très marrante. C’est vraiment une très bonne idée d’accorder plus de temps à Ari cette année car sa vie nous réserve des surprises vraiment succulentes d’autant qu’il reste le même homme au boulot comme à la maison. Un sacré numéro.
Après l’avoir ignoré en début de saison, Saigon le rappeur fait son retour et le petit commence à être courtisé de toute part grâce à un coup de pouce de Vince. Et Turtle a besoin de quelques conseils de la part d’Ari. Là encore, on nous montre que tout est une question de contact et d’avoir dans son agenda le numéro de téléphone des bonnes personnes. La bataille pour le rendez vous entre Turtle et Drama est une fois de plus mémorable, tout comme le monologue très inspiré de Drama lors du déjeuner au resto. Plus tôt dans l’épisode, la visite chez le concessionnaire Auston Martin valait aussi le coup avec Vince qui achète pas moins de 4 voitures d’un coup. La synchronisation lors de l’arrivée chez Ari était formidable.
Bilan : Après deux épisodes pas terribles, je retrouve l’Entourage que j’adore. Toute la partie sur Aquaman et Medelin sont tout simplement parfait. Et le reste joue plus d’avantage sur la comédie entre Ari et sa fille et l’indémodable duo Drama et Turtle qui a de faux airs modernes avec Laurel et Hardy. Ben oui le grand mince et le petit gros.