LIBR’ACTEURS s’est donné comme axe premier la fin du cumul de certains mandats, la fin de la longévité politique institutionnalisée et, l’un ne va pas sans l’autre, la réorganisation territoriale des institutions et collectivités.
Sur ce point, on voit monter au créneau, avec de « BONNES RAISONS » toute une série d’associations d’élus qui viennent défendre leur « bout de gras ».Ces démarches, sont a titre incident, révélatrices des solidarités, les élus, de droite comme de gauche, sont avant tout des élus et comme tels défendent leur mandat.
Dans ce cadre ils se tiennent par la main, peu soucieux de convictions affichées.
Un jour c’est: L’Association des Maires de villes moyennes,
un autre c’est :
L’Association des Présidents de « PAYS » (cela existe)
relayé par d’autres petits lobbies,
L'Association des régions de France ,
L'Association des Maires de France,
L'Association des Départements de France, ou encore
L'Association des Présidents de Communauté urbaines
Tout ce beau monde, est en train de plaider sa cause, de fourbir ses arguments, ignorant le seul vrai enjeu, consistant en l’économie du denier public, la lisibilité des responsabilités et l’efficience des politiques publiques engagées.
Le citoyen, celui de la vraie vie, celui qui s’épuise dans la jungle administrative, celui qui est saigné par la fiscalité locale, n’a que faire des mandats empilés et des Associations pour les défendre. C’est la raison qui conduit LIBR’ACTEURS à faire un petit rappel historique !
La décentralisation pierre angulaire de la Ve République n’est pas achevée, loin s’en faut.
Nous devrions commencer par là.
Nous devons nous attacher à un schéma d’administration territoriale simple et cohérent, en raison des enjeux qui se font jour. Regroupons nos communes dans des structures intercommunales, avec des élus, au suffrage universel proportionnel. La taille de ces structures peut être fixée à l’aune du nombre d’habitants, et du périmètre géographique le plus évident.
Allons au bout de notre logique de décentralisation pour donner aux régions plus de pouvoirs. Elles incarnent à nos yeux le cadre le plus pertinent de proximité pour porter le droit et la sensibilité des territoires. Une telle démarche simplifiant les échelons territoriaux, ne nuirait pas à l’unité nationale bien au contraire.
L’Etat représentation de l’entité « Nation », reprendra sa place de stratège, et de pilote des seules vraies missions régaliennes labellisées « Nationales » que sont Santé /Solidarité, Education/ Recherche et Sécurité intérieure et extérieure. Pour y pourvoir il lève l’impôt global, et anime des corps de contrôle.
Des citoyens, porteurs de mandats uniques, représentent les collectivités de base au niveau national (avec un bicaméralisme revisité) et Européen, ils ne confondent pas les missions et les intérêts, et a chaque niveau, le citoyen de base sait a qui il doit parler et qui est responsable.
Les vrais intérêts sont à ce niveau, et non pas a celui de la survie de l’Association "tartempion" !!
Richard HASSELMANN
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UNADEL