Le scandale du Premarin

Publié le 20 novembre 2008 par Pierreristic

Le Premarin est un médicament produit par le laboratoire Wyeth qui traite les conséquences de la ménopause (un substitut d’œstrogènes) et qui est fait à base d’hormones recueillies dans les urines  des juments gestantes. Ce médicament est utilisé par des millions de femmes dans le monde entier. En 1996 la WSPA ou la confédération mondiale des associations de protection animale a révélé les condition atroces dans les quelles étaient recueillies lesdites urines. Les animaux se sont avérés maltraités, soit un total de 75000 chevaux répartis entre le Canada et les États Unis. Si l’on considère que les fermes qui ont été visitées à cette occasions étaient parmi les meilleures puisque figuraient sur le liste fournie par le laboratoire lui-même que penser des autres?

Parmi les principales source maltraitance:

  • le rationnement de l’eau afin de faire l’économie de coup de transport de l’urine vers les usines de fabrication du médicament
  • le manque de soins vétérinaires: plaies non soignées, problèmes respiratoires, juments déshydratées, membres déformés par le manque d’exercice
  • de très mauvaises conditions de vie: enfermement, quasi emprisonnement, nervosité, plaies, parasites….
  • immobilisation forcée: les juments ne sortent de leur box que pour pouliner. Pendant 6 mois de leur gestation les sacs encombrant de prélèvement d’urine que les juments doivent porter constamment sont fait de caoutchouc et exercent une friction sur leurs jambes et les empêchent de se coucher confortablement.

Il faut savoir que la plupart des poulains nés de cette industrie soit lorsqu’il s’agit de pouliches remplacent leurs mères usées, soit sont engraissées et partent à la boucherie.

A la suite du rapport fait par le WSPA en 1996 le laboratoire Wyeth a décidé d’apporter des améliorations notables aux conditions de vie des animaux mais a cependant refusé la présence d’enquêteurs sur place, ainsi que de ne plus rationner les juments en eau.

Photos de premarin non merci