En dehors du match, le soap opéra d’un niveau moyen continue de fonctionner. On peut ajouter à la liste une tentative de viol ratée sur Tyra. Celle ci se voyait venir avec le mec louche dans le resto désert. Tout cela pour rapprocher Tyra et Landry avec comme morale, étudier c’est mal. En effet, Tyra aurait été au match comme tout le monde ou aurait été danser topless comme sa sœur, ça ne serait pas arrivé.
Riggins aussi joue de sa belle gueule et continue de sortir avec Jackie même si leur relation va droit dans le mur à n’en pas douter. Ils forment pourtant un joli petit couple et Jackie sourit comme une étudiante, trop contente de sortir avec la vedette de l’équipe de foot du lycée. Et Riggins s’amuse à jouer au papa avec le petit Bo. N’empêche c’est une intrigue agréable à suivre. Bien plus agréable que celle de Waverly la bipolaire, tellement bipolaire qu’elle devient du jour au lendemain la meilleure amie de Lyla. Les deux filles s’échangent des conseils sur les garçons et vont tirer au fusil sur des bouteilles de bières, de vraies petites texanes. En plus voir Smash au bord des larmes demandant à sa copine de se faire aider, ça m’a plus donné envie de rire. Pas spécialement émouvant, sauf quand il la prend dans ses bras, la tête posée sur le dos de la jeune fille. J’ai trouvé cette image très belle et aussi plus stable par rapport à la façon habituelle de filmer toujours très mouvante.
Bref à deux épisodes de la fin de la saison, difficile de voir des fils conducteurs si ce n’est des intrigues avec des personnages éparpillés chacun dans leur coin sans grande envergure. Dommage car le début de la saison 1 était de bonne qualité mais depuis 4, 5 épisodes le souffle semble retomber pour laisser la place à un drama plus classique tout en gardant cet habillage si particulier de la série avec ses coupures brutes entre les différentes séquences, la caméra qui n’arrête pas de bouger et ses gros plans sur les visages des acteurs.