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Friday night lights : 1.20 Mud bowl

Publié le 20 novembre 2008 par Tao

Demi finale du championnat de l’état et le coach Taylor se la joue old school. Un accident de train transportant des produits chimiques empêche le match du vendredi soir mais Eric ne s’avoue pas vaincu, revenant ainsi au fondement même du sport : un terrain en pleine nature, de la pluie, de la boue, 20 hommes sur le terrain, et en avant les amis. Avec une victoire des Panthers à la clé. A nouveau la série est très américaine dans sa construction, Taylor est un self made man buté qui sait ce qui est bon et juste et il finit par gagner à la fin de l’épisode. On a même droit à un gros plan sur le drapeau américain à un moment. Cela ne m’a pourtant pas perturbé. Par contre on expédie un peu trop vite l’histoire de procès contre le coach qui tombe complètement à l’eau. Jason n’a jamais voulu se battre contre le coach et il le fait enfin savoir haut et fort. Bilan des courses, on annule tout. Comme quoi cette histoire aurait pu se terminer très vite mais a été tirée en longueur pour rien. De plus, Jason devient l’arme secrète de Taylor en donnant ses petits secrets à Saracen qui seront au final payants. Un véritable happy end. Le coach pourra quitter Dillon la tête haute pour rejoindre TMU. Car oui, pourquoi refuserait il une place mieux payée et plus prestigieuse ? Pour les beaux yeux de sa fille ? Cette opportunité ne se reproduira pas de sitôt, il a intérêt à sauter dessus. Avec cette victoire, Garrity ne doit plus se sentir, d’autant plus qu’il a oublié ses ennuies familiaux et son magasin saccagé par sa fille. Un morceau de l’histoire complètement zappé à mon grand étonnement, bonjour la continuité.

En dehors du match, le soap opéra d’un niveau moyen continue de fonctionner. On peut ajouter à la liste une tentative de viol ratée sur Tyra. Celle ci se voyait venir avec le mec louche dans le resto désert. Tout cela pour rapprocher Tyra et Landry avec comme morale, étudier c’est mal. En effet, Tyra aurait été au match comme tout le monde ou aurait été danser topless comme sa sœur, ça ne serait pas arrivé.

Riggins aussi joue de sa belle gueule et continue de sortir avec Jackie même si leur relation va droit dans le mur à n’en pas douter. Ils forment pourtant un joli petit couple et Jackie sourit comme une étudiante, trop contente de sortir avec la vedette de l’équipe de foot du lycée. Et Riggins s’amuse à jouer au papa avec le petit Bo. N’empêche c’est une intrigue agréable à suivre. Bien plus agréable que celle de Waverly la bipolaire, tellement bipolaire qu’elle devient du jour au lendemain la meilleure amie de Lyla. Les deux filles s’échangent des conseils sur les garçons et vont tirer au fusil sur des bouteilles de bières, de vraies petites texanes. En plus voir Smash au bord des larmes demandant à sa copine de se faire aider, ça m’a plus donné envie de rire. Pas spécialement émouvant, sauf quand il la prend dans ses bras, la tête posée sur le dos de la jeune fille. J’ai trouvé cette image très belle et aussi plus stable par rapport à la façon habituelle de filmer toujours très mouvante.

Bref à deux épisodes de la fin de la saison, difficile de voir des fils conducteurs si ce n’est des intrigues avec des personnages éparpillés chacun dans leur coin sans grande envergure. Dommage car le début de la saison 1 était de bonne qualité mais depuis 4, 5 épisodes le souffle semble retomber pour laisser la place à un drama plus classique tout en gardant cet habillage si particulier de la série avec ses coupures brutes entre les différentes séquences, la caméra qui n’arrête pas de bouger et ses gros plans sur les visages des acteurs.



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