Comment l’Alaska plombe les rêves de Sarah Palin, nouvelle «madone des… splapings»

Publié le 20 novembre 2008 par Kamizole

Désolée : je ne pouvais résister au jeu de mot !… en anglais, «slap» c’est une baffe….
Evidemment réjouie par ce nouvel échec du «pit-bull à rouge à lèvre» qui se voyait déjà tout en haut de l’affiche mais dont je subodorais dès son discours d’investiture - confère ma “trilogie” : I, II et III, plus un addenda - qu’elle serait le talon d’Achille de la campagne de Mc Cain. Trop marquée à l’extrême droite…

Selon «20 minutes» Pourquoi la défaite du sénateur sortant de l’Alaska complique les ambitions prési-dentielles de Sarah Palin les électeurs d’Alaska, en élisant un sénateur démocrate contre le sortant républicain Ted Stevens – condamné pour corruption fin octobre mais qui n’entendait pas pour autant se retirer - viennent de lui infliger un camouflet.

On lui prêtait en effet l’ambition de se présenter à la prévisible prochaine élection sénatoriale qui n’aurait pas manqué d’avoir lieu dans quelques mois, les membres du Congrès, peu enclins à conserver un tel «mouton noir» dans leurs rangs, l’auraient très certainement exclu…

Sarah Palin reste gouverneur de l’Alaska mais là aussi sa tâche se complique sérieusement. Elle avait fait de sa gestion de cet Etat (le plus petit et le moins peuple des Etats-Unis mais fort riche en raison de la rente pétrolière) son principal titre de gloire.

Bien à tort au demeurant car à peine avait-elle été choisie comme co-listière par McCain, les révélations sur ses méthodes et sa gestion dispendieuse, le copinage, la distribution clientéliste de l’argent du pétrole, etc… avaient singulièrement éclaboussé l’image d’Epinal.

Or, les revenus du pétrole sont aujourd’hui divisés par trois ou quatre et l’objectif qu’elle soutenait de prospecter les champs pétrolifères (dans un secteur théoriquement protégé !) semble plutôt mis à mal par la crise économique et financière.

D’après tout ce que j’ai pu lire dernièrement, l’effon-drement des cours du pétrole allié aux difficultés d’obtenir des crédits à un taux intéressant (plus la déconfiture de l’industrie automobile) relèguent en effet dans les cartons - au moins provisoirement – les projets d’exploration de nouveaux champs pétrolifères.

Ce qui est une bonne nouvelle pour les promoteurs des énergies alternatives et une très mauvaise pour Sarah Palin.