Alors que deux tiers des conducteurs déclarent qu’ils envisageraient de laisser leur véhicule à la maison si les services de transport en commun s’amélioraient, 22% ne renonceraient pas à leur voiture.
Ce sondage, deux mois après la consultation de la Commission européenne sur les transports urbains, révèle également que 9 citoyens sur 10 estiment que le trafic dans leur région devrait être amélioré, en particulier les transports en commun (29%), la mise en place de limitations vers le centre de la ville (17%) ou de limitations de vitesse (17%). Seules 5% des personnes interrogées pensent que les contrôles routiers peuvent améliorer le trafic.
Si 25% des personnes déclarent utiliser déjà les transports en commun pour économiser le pétrole, la majorité préfèrerait, comme 25% des citoyens en 2006, changer de voiture pour un véhicule moins gourmand en carburant.
D’ailleurs, 35% des citadins affirment qu’interdire la vente des véhicules polluants serait le meilleur moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le commissaire européen chargé des transports, Jacques Barrot, a finalement déclaré que l’UE allait se pencher sur une politique des transports «dirigée clairement vers nos besoins de citoyens, tels qu’ils sont exprimés dans ces opinions: une meilleure protection environnementale, de hauts niveaux de sécurité, moins de bouchons dans les grandes villes, et les droits des consommateurs renforcés.»
GC.