Du haut de la tribune de la salle, face à un auditoire cosmopolite, lors du colloque sur la démocratie dans le monde, Ousmane Tanor Dieng s’est longuement attardé sur l’élection présidentielle de 2007 pour dénoncer que «la fraude n’est pas à la marge, mais se situe au cœur du processus électoral» et un système qui ne peut pas assurer «la transparence des élections et la sincérité des résultats qui en sont issus».