Les deux vins commentés aujourd’hui ne jouent pas dans la même catégorie, bien qu’ils appartiennent à la même région viticole, c’est d’ailleurs la seule raison qui les réunit dans cette chronique. Le second vin a été ouvert dans le cadre d’une vérification, en comparaison avec une bouteille goûtée samedi dernier, à l’aveugle, et qui ne correspondait pas, à celles dégustées auparavant. Une dégustation concluante, selon l’objectif fixé.
Vouvray : Huet : Clos du Bourg 2005
Mis en carafe 3 heures
La robe est finement dorée, limpide, le nez un peu discret finit par s’ouvrir à l’aération sur des parfums, de miel, de coing, de fleurs variées, et des notes de fruits jaunes , d’ une belle pureté ( la deuxième bouteille dégustée 5 jours plus tard, était davantage marquée par l’élevage ), la bouche est d’une remarquable précision, à la fois cristalline dans le toucher, et finement charnue, la palette aromatique est déjà complexe, les saveurs de pêches et d’abricots s’ajoutent à celles décelées à l’olfaction, une belle concentration, sous jacente, donne beaucoup de présence au vin en milieu de bouche, la juste acidité inhérente au millésime, étire la finale, intense, aux fruits d’une précision et d’une maturité impeccable, c’est long frais et minéral Un superbe vin aujourd’hui, encore plus grand demain. Noté 16,5
Muscadet : Domaine de l’Ecu : Expression de Gneiss 2006
Dégusté après une mise en carafe d’une heure, et sur une durée d’une heure
La robe, d’une teinte or clair, est limpide, le nez d’abord un peu sur la retenue, finit par s’ouvrir sur des arômes de chèvrefeuille, de citron, des notes fermentaires et de silice, la bouche est bien formée, avec de la chair (sans ostentation), des saveurs fraîches, et de la tonicité apportée par une belle acidité bien intégrée, accompagnée d’ une pointe de perlant, la finale d’une bonne tenue, est citronnée et florale, très minérale, avec du peps. Noté 14,5+