Hier, a été annoncé chez Monster un licenciement de 800 personnes dans le monde (les annonces officielles précisent « majoritairement aux US »). Ce genre d'annonces, ça fait toujours de l'effet et je n'en suis pas très fan. J'ai vu certains collègues, dans d'autres départements, partir de suite, d'autres en attente, d'autres dont la rumeur court. Nous, au Produit, on a eu droit à un joli speech comme quoi ça devrait aller, on va juste nous secouer très fort mais on devrait résister.
Quelles merveilleuses périodes que ces périodes de grandes réorganisations ! Le pire c'est que si Monster se fait racheter on est bons pour y avoir encore droit dans 6 mois. C'est la vie de l'entreprise, certes, mais en attendant, pour celui qui se trouve au bout des branches, il doit plutôt s'accrocher. Alors en attendant de savoir si je vais être cuisinée aux petits oignons ou à l'ail, entière ou pré-découpée, moi je reste ouverte aux opportunités du marché comme on dit.
Les périodes de grands chamboulements, c'est toujours très attentiste, rien ne se passe, le boulot est loin d'être passionnant, on n'a pas de visibilité et on avance à l'aveuglette en montant des projets qui ne verront peut-être jamais le jour. Moins bien après ou mieux, ça, seul l'avenir nous le dira.
Moi j'ai donc décidé qu'on ne choisirait pas ma carrière à ma place et que je ne veux pas rester en attendant de voir ce qui va se passer, je veux avancer et m'éclater dans mon job. Je ne serai pas un pion que l'on va bouger pour lui donner des tâches qui ne correspondront peut-être plus à ses aspirations. Si je trouve mieux, je pars, sinon je reste, rien ne me donne aucune obligation pour le moment sauf mon envie personnelle d'avancer, de réaliser des projets et de contribuer à la croissance d'une entreprise. Si Monster a décidé de s'arrêter un peu pour faire une pause, moi j'ai encore du souffle et je peux continuer.
Donc voilà mon LinkedIn est updaté et je garde un œil grand ouvert.