De nombreuses études font apparaître une diminution de moitié du nombre de spermatozoïdes en 50 ans, tandis qu'augmentait le nombre de cancers des testicules.
En ligne de mire: les phtalates et le Bisphénol-A, des substances omniprésentes au quotidien, utilisées pour assouplir les plastiques, qui agissent comme des hormones féminines et sont considérés comme des “pertubateurs endocriniens”. (REUTERS)
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Dans un environnement saturé de chimie, les difficultés de reproduction et les malformations génitales chez les hommes sont désormais suffisamment avérées pour justifier d’alerter la population et de mobiliser les chercheurs.
Un colloque sur le thème «Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant», organisé mardi prochain par la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, doit permettre un partage d’experiences entre scientifiques européens.
De nombreuses études européennes et américaines ont fait apparaître une diminution de moitié du nombre de spermatozoïdes en 50 ans, tandis qu’augmentait le nombre de cancers des testicules - qui se développent généralement chez les jeunes hommes - et les malformations génitales chez les petits garçons.
«Il y a ceux qui disent qu’on ne sait pas tout et qu’il vaut mieux ne pas en parler et ceux, dont moi, qui considèrent qu’on en sait suffisamment et que plus on en parle, plus on fait avancer la connaissance et la prévention», estime Nathalie Kosciusko-Morizet.Lire