Les chroniques gastronomiques du journal de référence du soir sont une mine d'erreurs peu savoureuses :
La cuisine lyonnaise a été le premier faire-valoir du beaujolais. De tout temps, ce vin a accompagné les abats, le gras-double ou le tablier de sapeur, la charcuterie (saucissons, sabodet) et les quenelles de volaille. Le retour du beaujolais nouveau sur nos tables, ce jeudi 20 novembre, est l'occasion de ressusciter une recette bien oubliée de la cuisine ménagère : le boeuf miroton, un mot du patois culinaire qui a remplacé mironton, à l'étymologie tout aussi mystérieuse.
D'abord, mironton n'est pas la forme d'origine (1691 pour miroton), mais une déformation populaire plus récente (1853 pour mironton). Elle n'a pas été éliminée, elle est encore dite…