Point-virgule

Si vous le voulez bien, laisser moi vous apostropher sur, sans doute, LE parent pauvre de la ponctuation, je veux parler du point-virgule. Et vous n’allez surtout pas mentir, lorsque vous rédigez un texte, vous n’utilisez jamais le point-virgule, ne sachant jamais quand l’employer et de ce fait, le placer à bon escient. Et si j’écris cet article, c’est aussi pour me rafraîchir la mémoire, parce que j’en suis au même point.

Le temps de pause marqué par le point-virgule est plus important que celui “proposé” par la virgule, mais au contraire du point, la voix ne baisse pas entre les deux propositions. De plus il sépare généralement des expressions indépendantes néanmoins liées par une logique certaine. Exemple : “Le site Culture Générale est une mine d’informations ; les lecteurs (et lectrices) se couchent moins bêtes le soir.

Plus notablement, “la bête” montre  son nez pour débuter une phrase qui commence par un adverbe. Allons-y pour l’exemple :  “Billx prétend savoir beaucoup de choses ; curieusement, il ne sait jamais quand utiliser un point-virgule”.

Cette ponctuation se sent aussi très à l’aise lorsqu’il s’agit de faire un parallèle entre deux propositions. Exemple : “Commandant habite sans doute Paris ; Bastien le chauvin réside à Lyon”

Ce signe s’utilise aussi lors d’une énumération induite par “deux-points”. Exemple :

 Ne pas oublier de régler :

-Le loyer ;

-La facture de gaz ;

-La taxe d’habitation ;

-La pension du petit ;

-Le fournisseur d’antidépresseurs.

Enfin, il faut noter que le point-virgule est toujours précédé ET suivi d’une espace. Par contre il n’est jamais suivi d’une majuscule.

Mon article est terminé ; malheureusement pour vous, ce n’est pas le dernier.

Posté par Billx le 19 novembre 2008
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