Bon, je t’avais promis que je te parlerais pas modasserie aujourd’hui et j’ai failli rompre ma promesse tant je suis traumatisée par ma tenue du jour mais je tiens parole. Pour une fois. Donc à la place, je vais te parler Ptit Dop parce que je le sens bien que tu l’aimes. Limite plus que moi. Limite, je suis jalouse. C’est moi la star, je te rappelle.
Souvent, les gens ne comprennent pas bien ma relation avec Ptit Dop. Moi-même des fois, je me demande si je serais pas un peu dans une relation de type monogame sans trop le savoir. Du coup, je me sens obligée d’aller voir ailleurs, c’est nase alors je reviens voir mon sex friend tout doux et qui sent bon. Alors, je dirais que c’est plus qu’un plan cul vu qu’on se confie pas mal l’un à l’autre, on se conseille, on s’entend super bien et même parfois, on discute sur MSN sans se caler de rendez-vous mais ce n’est pas mon mec non plus parce que je ne le vois pas si souvent, je ne connais aucun de ses potes et il ne connaît pas les miens…et si c’était mon mec, il serait obligé de me faire plus de câlins et de bisous.
Mais en fait, la dernière fois qu’on s’est vus, j’ai compris. En fait, on est des potes. Après une discussion de type « et alors, il t’est arrivé quoi ce mois-ci », il me parle des derniers films qu’il a téléchargé, me montre un extrait de Robin des Bois avec Kevin Kostner, se moque de moi parce que je lui dis que j’adooooooooooorais la chanson de Brian Adams et que j’adoooooooorais ce film quand j’étais ado. Bon, je l’avais peut-être un tout petit peu cherché. Puis là, il me met un film improbable :
Sans peur et sans reproches (c’était l’image teasing, il m’en reste encore)
Alors, je ne connaissais mais absolument pas cette… ce navet. Faut dire ce qui est, c’est un navet avec la crème de la crème des humoristes français des années 80 : y a du Jugnot, du Timsit, du Lamothe, du Ticky Holgado, du Roland Giraud, de l’Anémone (très drôle qu’elle soit marquée sur l’affiche alors que son rôle doit durer environ 48 secondes), Victoria Abril… Bon, c’est lourd mais avec le thé et une cigarette aux herbes, ça passe.
Alors question : mais pourquoi on a regardé ça ? C’est quand même anti glamour à mort. Bon, c’est sûr, cette fois-ci, aucune bonnasse à poil n’a traversé l’écran mais quand même, passer du film d’art et d’essai à cette joyeuse farce, ca m’interroge. Bon, ce qui m’a rassurée, c’est que j’ai bien senti que ça l’emmerdait un peu qu’on regarde le film et qu’il préférait passer à une autre activité mais l’espace d’un instant, j’ai eu la sensation d’être… son pote. Dans la mesure où il commente souvent la plastique des filles à la télé ou en photos en ma compagnie, ouais, y a pas à dire, je suis son pote.
La prochaine fois, on se fait une bière. Enfin, lui tout seul parce que moi, j’aime pas. Et on regardera du sport et je dirai "ohlala mais comme j'en ferai trop mon 4h de lui!". Y a pas de raison.
Bon et sinon, tu vas raconter un mensonge sur l’article de Clara ? C’est jusqu’à ce soir. D’ailleurs, tu peux regarder les premiers épisodes sur France 2, ce soir, trop coul. Ca m’évitera de faire une sieste post job avec un rêve épuisant.
PS : Bon, demain, je te parle de mon fashion faux pas, je te fais un dark lady ou tu veux encore autre chose ?
PPS : Tu trouves que j’abuse des PS, des fois ?
PPPS : Parce que moi, pas tant que ça, quand même.