Il est temps de mettre de l'ordre dans le déroulement d'élections internes. Patrick Devedjian serait saisi de plusieurs dossiers dont des attestations accablantes concernant l'Isère.
Le droit électoral des partis politiques peut-il échapper aux règles fondamentales qui régissent des délits communs comme l'insulte, les injures ou l'usage de faux ?
En laissant se propager des comportements qui laisseraient entendre que des élections internes seraient une "zone de non droit" le Président de l'UMP prendrait une énorme responsabilité.
Celle d'une part d'ouvrir la porte à des surenchères qui peuvent aboutir à des extrêmités gravissimes.
Celle d'autre part de décevoir des militants au point de faire fondre le nombre d'adhérents dans certains territoires.
Ainsi, par exemple dans l'isère, selon certaines attestations, des candidats appartenant à des listes présentées par M. Carignon auraient été exposés à des agissements d'une particulière gravité. Des recours auraient été transmis aux autorités nationales de l'UMP avec des preuves accablantes.