Par Bernard Vassor
Les travaux de construction du réservoir supérieur à Ménimontant ....... Sous le second empire, le problème vital de l'alimentation en eau potable de la capitale, alors fournie par la Seine et le canal de l'Ourcq, très pollués, fut étudié à partir de 1854. Il fallait amener à une hauteur suffisante pour que le précieux liquide puisse arriver dans les étages les plus élevés des maisons. Une dérivation des eaux de source de la Somme-Soude, un petit affluent de la Marne, et quelques sources comme la Dhuis et le Sordou situés entre Chatau-Thierry et Epernay, ainsi que la Vanne qui se jette dans l'Yonne à Sens. Il fallut pour cela, la construction de trois aqueducs différents, l'aqueducsupérieur amenant 40 000 mètres cubes d'eau de la Dhuis, pour les quartiers les plus élevés, un aqueduc moyen amenant les eaux de la Somme-Soude, et un autre destiné à alimenter les habitations des quartiers bas. C'est par l'aqueduc supérieur que débutèrent les travaux. Les eaux de la Dhuis ou du Moulin de Pargny situés dans le canton de Condé dans l'Aisne furent associées à des sources complémentaires dans la vallée du Surmelin. Les oeuvres de maçonnerie sont d'une longueur de 118 kilomètres. Les eaux jaillissant de la source de la Dhuis, s'élèvent ainsi à 130 mètres au-dessus du niveau de la mer pour remplir le réservoir de Ménilmontant.