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Elevons le débat… au niveau des parties

Publié le 19 novembre 2008 par Chroneric

Aujourd'hui, il y a plus grave que les enfantillages du parti socialiste. N'y voyez d'ailleurs aucun lien de cause à effet parce qu'il y a plus de candidates que de candidats au poste le plus convoité du PS. Certains produits chimiques provoqueraient des problèmes de stérilité chez les hommes.

D'après des études et des enquêtes de ci de là, ce ne serait pas une lubie d'écologistes en mal de publicité. En ce qui concerne les pays développés, on a constaté la diminution de 50% de la production de spermatozoïdes, un doublement du cancer du testicule qui touche les hommes jeunes, un phénomène de non descente des organes génitaux du bébé et, plus étrange, un raccourcissement de la distance entre l'anus et le scrotum, ce que certain traduisent par une féminisation de l'homme.

Pour une fois, il ne faut pas voir là une conséquence de la crise boursière et financière qui nous touche. Ce n'est pas parce que les hommes sont stressés et préoccupés par cette crise, qu'ils n'auraient plus le temps à la bagatelle et donc que les spermatozoïdes manqueraient d'activité, encore que. Cela devient tellement grave que même Nathalie Kosciusko-Morizet, la Secrétaire d'Etat à l'écologie, s'en mêle et prend les choses en main en participant à un colloque européen au thème "Environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant". Après tout, c'est aussi une question de développement durable.

Ce qui est pointé du doigt c'est l'utilisation massive de produits toxiques dans l'environnement et qui se dispersent dans l'eau, dans l'air et sous terre. Il n'y a donc plus de tabou, ce n'est d'ailleurs pas une question purement sexuelle. Il faut en parler car cela menace même l'espèce humaine. Elle pourrait s'éteindre à petit feu au même titre que d'autres espèces animales en voie de disparition, pour lesquelles on se remue moins les fesses, ou pas assez.

Tout ça parce que les industriels tiennent à proposer des produits à longue conservation et de belle apparence. De belles tomates rondes, bien rouges et brillantes se vendent mieux que de vulgaires tomates difformes et pleines de terre. Les tomates moches ont pourtant plus de goûts car elles sont moins formatées et moins uniformisées. Elles ne sont pas traitées ou modifiées pour être vendables, c'est-à-dire "bancables". Mais il ne suffit pas d'accuser les producteurs et les consommateurs.

C'est une question de fond qui se pose là : quelle planète et quel avenir souhaitons-nous pour demain ? La recherche de l'excellence ne doit pas être à tout prix un but dans la vie. Ce n'est pas seulement une question d'écologie mais cela devient aussi une question sociale et économique. La stérilité dans le couple peut causer des tensions voire même des divorces. Et un homme malheureux peut devenir violent voire même suicidaire. Des hommes se sont retrouvés sans toit après une séparation. Ces problèmes d'environnement ne sont pas à prendre à la légère car nous dépendons entièrement de notre écosystème. Il ne faut pas oublier que l'homme fait partie d'une chaîne alimentaire pour lequel il est généralement placé en bout.

Finalement, l'écologie devrait être déclarée d'utilité publique. Mais est-ce que nos élus et nos dirigeants auront les c…. pour régler le problème et ignorer les lobbies ?!


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