Septembre, Là où on revit...
Les fans de Roger Federer sont passés par tous les stades depuis le début de la saison: surprise, agacement, colère, désespoir, douleur, tristesse. Ils n'avaient pas encore connu la joie, la vraie, que dis-je, le bonheur. Ils vont l'atteindre quand Roger Federer gagnera son cinquième US Open, d'affilée qui plus est. Ayant retrouvé son niveau de jeu flamboyant, il se défait facilement d'Andy Murray en finale.
Le dernier tournoi du Grand Chelem terminé, la course au Masters de Shanghaï reste néanmoins ouverte. Gilles Simon décroche le troisième titre de sa saison à Bucarest face à Carlos Moya.
Dans la foulée, Jo-Wilfried Tsonga prend sa revanche sur Novak Djokovic à Bangkok et s'offre son premier titre ATP.
Andy Roddick renoue avec le succès à Pékin en battant la surprise Dudi Sela tandis qu'à Tokyo, un Tomas Berdych plein de maîtrise lamine un Del Potro malade.
Octobre, Dernière ligne droite avant la Masters Cup
L'Open de Moselle a failli voir Paul-Henri Mathieu s'imposer si ce n'était un Dmitry Tursunov convaincant stoppant l'Alsacien (dois-je préciser "à ma plus grande joie"?).
Décidément, les Français ne sont pas en veine en octobre: Gaël Monfils implose littéralement en finale de Vienne et offre la victoire à Philipp Petzschner.
A Moscou, Igor Kunitsyn fait péter une durite à Marat Safin alors qu'à Stockholm, le revenant de l'indoor, David Nalbandian, prive Robin Soderling d'un triomphe à domicile.
Au Masters de Madrid, la semaine suivante, Andy Murray est toujours là. Il récupère un Gilles Simon essoré par sa demi-finale haletante face à Rafael Nadal et s'impose aisément.
Encore une semaine plus tard, à Bâle, Roger Federer offre une démonstration à David Nalbandian pendant que Robin Soderling se venge de sa finale prédemment perdue chez lui en privant un Français, Julien Benneteau, du bonheur de vaincre à Lyon.
Andy Murray, lui, fait étalage de sa forme en lapidant Andrey Golubev à Moscou.
Novembre, Tsonga, Djokovic, comme en janvier !
La saison régulière s'achève comme elle a commencé: avec le tsunami Jo-Wilfried Tsonga. Il offre au public de Paris-Bercy une victoire tonitruante face à l'homme à abattre, David Nalbandian.
C'est ainsi qu'il se qualifie pour la Masters Cup ainsi que Gilles Simon suite au forfait de Rafael Nadal.
Le Masters a une tête étrange: le numéro un mondial est contraint d'arrêter sa saison sur blessure, le numéro 2 a mal au dos et attrape une gastroentérite sur place et se fait battre d'entrée par Gilles Simon puis épuise le numéro 4 qui sort vainqueur de leur affrontement mais n'a plus de jus en demi-finale. Ainsi, en finale, le numéro 3, Novak Djokovic s'impose logiquement face à un Nikolay Davydenko qui passe encore à côté de l'évènement. La boucle est bouclée!
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