Vous aimez la musique de la série-télé Minuit le soir et le magazine Urbania? Les deux sont imprimés sur des berlingots de lait par les temps froids qui courent. Ils sont portés disparus. Deux disparus qui diffusent de la fausse information sur leurs sites web respectifs.
« La série Minuit le soir a connu un succès inattendu auprès de la population québécoise et française. La bande originale de la série remporta le prix « Meilleure musique-série dramatique » aux derniers Prix Gémeaux; celle-ci assurait à la série cette atmosphère si particulière. Le compositeur derrière cette musique ambiante est un talent bien québécois, Nicolas Maranda. » Cette information correcte est tirée du site myspace de Minuit le soir et est disponible au lecteur depuis plusieurs mois.
Un peu plus loin dans le même paragraphe, un cul-de-sac. « La bande originale de Minuit le soir composée par Nicolas Maranda est maintenant en ligne sur minuitlesoir.com pour les mélomanes qui veulent approfondir l'expérience de la série. » C'est faux. La musique est muette à cette adresse internet inactive.
Nicolas Maranda répond à un admirateur à la recherche de sa musique : « On vient de me signaler le problème, je te reviens là-dessus d'ici peu. » Un mois après cette réponse, aucune solution concrète n'est implantée.
L'auteur de la série Minuit le soir, Pierre-Yves Bernard, travail ces temps-ci comme auteur-compositeur. Au rythme où vont les choses, son album devrait paraître avant la bande sonore de sa série-culte.
Suggestion : rendre la bande sonore disponible dans le magasin d'Itunes.
Après la musique muette, l'autre grand disparu de cet automne est un tas de feuilles vierges.
« Urbania est un magazine montréalais curieux et indépendant qui célèbre l'urbanité sous toutes ses facettes. » Jusqu'ici tout va bien dans cette description provenant du site web Urbania.ca. Après, cela se gâte.
« Flairant l'essence de la ville, Urbania se renouvelle constamment en posant un regard neuf sur la société à travers un thème différent à chaque parution. » Erreur. Les abonnées à la revue sont sans réponses depuis le 27 juin 2008, date de parution du numéro d'été.
Censé paraître au début de chaque saison, le renouvellement automnal d'Urbania est perdu dans un tas de feuilles mortes. De feuilles vierges?
Suggestion : avertir les abonnés.
Pendant une saison où l'on passe plus de temps au chaud à lire avec une musique de fond, deux grands disparus manquent toujours à l'appel.