Merci aux organisateurs pour leur invitation. L’objectif de l’atelier était de donner les clés aux participants qui leur permette de :
- Trouver davantage d’informations
- Mieux les partager
- Gagner du temps
- Etre plus visible
- Accéder à une information ciblée
La veille est un exercice difficile et délicat, pour tout type de structure, qu’il s’agisse d’une association ou d’une entreprise. Les principales difficultés, selon moi, concernent les points suivants :
- Les objectifs de la veille . Qu’est-ce qu’on recherche ? Ce n’est finalement pas si facile et évident de bien définir les objectifs de sa veille et aucun outil, à ma connaissance ne peut le faire à nore place.
- L’identification des bonnes sources d’informations, parmi une multitude de sources d’informations.
- La mise en surveillance ; comment surveiller efficacement et sans y passer trop de temps ce qui se passe dans son domaine d’activité ? Quels outils et services choisir pour nous aider ?
Dans la présentation que j’ai faite, et que j’ai remanié un peu (il y a quelques bonus ), j’ai essayé de rester le plus générale possible, ne connaissant pas dans le détail le profil des participants (en dehors du fait qu’ils appartenaient principalement au monde associatif). Elle se découpe en quatre parties principales :
- Partager et collaborer : partager, oui, mais quoi ? Des liens, des photos, des images, etc. Les sites Web dits 2.0 possèdent pas mal de points communs (ils sont gratuits, permettent de se créer un profil, de gérer des favoris, etc.) et offrent surtout l’avantage de suivre une personne ou un sujet grâce aux flux RSS). Dans cette partie, je parle également de l’importance des réseaux sociaux, des sites d’actualités collaboratifs qui offrent une information non brute, des revues de presse personnalisées, de Wikio et du microblogging.
- Rechercher et collecter : quand on pense à la recherche d’information, on pense souvent aux moteurs de recherche généralistes comme Google. Mais on oublie parfois qu’il existe des moteurs de recherche alternatifs, originaux et différents, qui permettent de faire des recherches plus ciblées. C’est le cas de Blogpulse ou de Technorati qui indexent plus dizaines de millions de blogs, des moteurs de recherche de personnes, des moteurs de recherche collaboratifs et personnalisés comme les swicki de la société d’Eurekster, etc.
- Surveiller : les flux RSS sont au coeur d’une démarche de veille et il existe aujourd’hui différentes façons de les lire et de les agréger (navigateur, page personnalisée, mail, etc.). Pour le microblogging, difficile de faire un choix parmi la multitude d’outils disponibles (j’ai choisi de parle de TweetDeck) et de se focaliser sur une application de Twitter (il y en a tant !). Enfin, pour surveiller l’activité en ligne d’une personne, des sites comme Lifestream ou Friendfeed sont idéaux.
- Diffuser : trouver c’est une chose diffuser en est une autre. Comment diffuser et partager une information ? J’ai décidé de parler des blogs et des wikis.
Au-delà de tous cela, il ne faut pas oublier que la veille se fait également en dehors du Web, dans les conférences, dans des rencontres informelles, dans la lecture de revues professionnelles, etc. Enfin, dernier point, que je regrette de ne pas avoir traité, il s’agit du traitement des informations dont on dispose.
Quelques recommandations :
- Les Infostratèges
- Le livre blanc de Digimind