A la veille de la sortie officielle du Beaujolais 2008, nous souhaitons vous faire découvrir le BoJo blanc : chardonnay avec un grand intérêt qui pousse entre le sud de la Bourgogne et le début du Rhône.
Dégustation...
Représentant 1,5% de la production, les blancs du Beaujolais sont très rares… Mais à en juger par le réel engouement et la petite centaine de producteurs qui en produisent, on peut clairement parler de « valeur montante du vignoble » !
Cette nouvelle vague, impensable il y a encore cinq ans, s’appuie sur une ancienne tradition : l’appellation fut confirmée en 1937 et, avant leur actuelle dénomination, les saint-véran et les mâcons blancs étaient classés en Beaujolais. Du reste, la pointe sud du vignoble de Saint-Véran est toujours en Beaujolais, régulièrement recalée par les Bourguignons !
Si l’on trouve du blanc dans tous le Beaujolais, deux secteurs concentrent une pépinière de talents, dont quelques grandes pointures. L’un à l’extrême nord – sur les collines de Saint-Amour et de Chénas, à la limite du Mâconnais – l’autre plein sud, autour de Saint-Jean-des-Vignes. Le premier est essentiellement composé de sols granitiques et de schistes, voire de silices, et donne en général des vins plus charnus. Le second est caractérisé par une forte proportion de roches sédimentaires et argilo-calcaires, et un relief plus accidenté, d’où des vins plus vifs et acidulés. C’est la fameuse zones des Pierres Dorées (la valeur sûre est le Domaine des terres Dorées de Jean-Paul Brun), dont la couleur provient des oxydes de fer.
Après dégustation, les 2007 se révèlent très fruités et frais, différents des 2006 plus gras, riches et bâtis sur des arômes plus exotiques ! Enfin, de manière générale, ces deux millésimes présentent des parfums de fleurs blanches et d’agrumes.
D’un bon rapport qualité prix (8€ en moyenne), vous pourrez consommer rapidement la plupart des millésimes et conserver une dizaine d’années, entre autres, les 2002, 2004 et 2005.
Cheers!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble