le monde est un homme contemplatif
dont l’iris suit un voile transit
vacillant dans le souffle léger
d’un oubli en technicolor
le monde est un homme paisible
chant paré d’un panache de silence
dont le timbre échoue sur la dune
les vertiges de la volonté
ravageur est l’abandon
qui submerge la fierté des princes
de douceur intérieure
aux tendresses contagieuses