« Il faut la reconnaissance du rugby au niveau planיtaire. Avec la Coupe du monde, le rugby est connu dans le monde entier. Il y a un courant trטs fort qui doit ךtre concrיtisי, il faut capitaliser lא-dessus.
Il n’y a pas un membre de fיdיrations sportives internationales, pas un membre du CIO qui ne m’ait pas parlי de la Coupe du monde. Les mots qui reviennent sont respect, discipline, solidaritי, fraternitי dans les stades et en dehors.
Bref des valeurs olympiques et חa me paraמt fondamental que le rugby entre dans le monde olympique : d’un coup on va rentrer dans 205 comitיs nationaux olympiques.
Avec le rugby א 7, qui est le meilleur format, la meilleure rיfיrence pour une compיtition de trois jours. Le deuxiטme dossier, c’est de prיparer les Coupes du monde 2015 et 2019.
2011 est א surveiller א cause de la crise, mais il faut qu’on ouvre א d’autres pays pour les יditions suivantes. »
« Enfin et je pense que c’est le plus important, il faut travailler sur un rugby international professionnel pour assimiler toutes les diversitיs que l’on a dans les pratiques du jeu. Il faut se poser la question suivante : quel modטle יconomique pour le rugby de demain ?
Je crois que c’est fini d’avoir les Tri Nations d’un cפtי, les VI Nations de l’autre, avec la Coupe du monde de temps en temps. Trouvons tous les ans un modטle pour valoriser le travail de chaque nation.
Le problטme c’est que ce sont des sociיtיs commerciales qui gטrent ces grande compיtitions, les VI Nations comme les Tri Nations, avec au milieu l’IRB qui se cherche, et une seule compיtition א sa disposition, une Coupe du monde tous les quatre ans. Ce modטle-lא ne permet pas d’יtalonner ce qu’est le rugby international aujourd’hui.
Oש est l’Argentine ? Que fait la France ? Que faire pour les nations en devenir comme la Roumanie ou la Gיorgie ? Il ne faut pas rester figי sur les tournois ou les compיtitions que l’on connaמt, mais rentrer dans deux rיflexions majeures. Le calendrier et la saison intיgrיe dans un sens professionnel. Et trouver un modטle יconomique pour le rugby de demain.
Il faut penser א demain sinon nous serons dיpassיs par d’autres sports. L’important c’est de se mettre autour d’une table pour que chacun sorte de ses propres enjeux personnels, de ses intיrךts א court terme, et qu’on ait enfin une vision globale qui permette א l’IRB de dire : voilא oש on va. » Source : le Prיsident Lepassי au l’Equipe.fr