Trois mots pour dire que Ségolène Royal a eu tort de s'attaquer à Laurent Fabius et à Lionel Jospin. Car depuis, elle s'est pris Georges Frèche dans les dents et doit passer son temps à justifier le soutien que lui apporte l'ancien maire de Montpellier. Après avoir fait preuve d'irritation sur France-Inter elle a déclaré : « C'est un élu important, c'est un maire qui a transformé la ville de Montpellier, c'est un homme cultivé, c'est un homme intelligent. » S'il a des qualités, il a de foutus défauts. Il a même été exclu du PS pour un comportement inadmissible…sauf aux yeux de Ségolène. C'est un autocrate qui se moque comme de sa dernière chemise du collectif, c'est un « imperator » qui dirige la région d'une main de fer. C'est l'homme qui a jugé qu'il y avait beaucoup trop de Noirs dans l'équipe de France…un reste de « romanitude » sans doute, lui qui parle le Latin couramment.
L'amitié de Frèche contre le vote des militants de l'Hérault. Et une Ségolène qui nous donne des leçons de morale et de vertu. Georges…Brassens avait raison, l'âge ne fait rien à l'affaire.