Tout ça, c’est la faute à ma chapka

Publié le 18 novembre 2008 par Pinklady

Et encore une note modasse mais promis, après, j’arrête (enfin, je crois, le planning de mes notes n’est pas bien arrêté). Cet article aurait aussi pu s'appeler « comment provoquer une crise de nerf à sa banquière ».
Je vous avais parlé de mon désir capitaliste de posséder une chapka. J'en ai trouvé une super sur private outlet, une Manoush bleutée et toute douce et qui m'a coûtée la modique somme de 46 euros (avec livraison) contre 135 en temps normal. Je vous l'avais déjà dit. Mais quelle économie ! Enfin, je le croyais...

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Donc j'ai ma beeeeeelle chapka mais se pose un problème : elle ne va pas avec ma doudoune marron. Alors que faire ? Toute personne raisonnable aurait soit remisé la chapka au placard (c'est pas comme si ça n'arrivait pas régulièrement qu'une fringue achetée ne soit jamais portée) soit porté la chapka avec la doudoune marron et fuck les gens.
Sauf que moi, je suis une wannabe pétassista et en tant que telle, je me dois de réagir tels mes modèles de vie, les pétassistas, donc, et trouver une veste qui ira avec ma chapka. En premier lieu, je pensais faire un tour chez H&M à l'occasion de la collection Comme des Garçons. J'arrive à 19h, pas très pimpante pour cause de cervicales douloureuses* et là, la vendeuse me dit « on ferme, madame ». Alors déjà, le madame, faudrait voir à arrêter, j'ai même pas trente ans et ça se voit, j'ai l'air jeune et pimpante. Ah oui, pas pimpante, c'est vrai mais jeune si. Mais surtout, j'aimerais savoir d'où un H&M ferme à 19h en pleine semaine**. Non mais quel scandale, je vous jure. Je les boycotte du coup. Même si la robe comme des garçons me fait très envie mais je suis sûre qu'elle est moche en vrai puis c'est cher et je suis prolétaire.


Du coup, j'ai échoué à Promod. Et là, forcément, je décide que je vais acheter ma veste en cuir, na. Première essayée : une catastrophe. Serrée sur le devant (sur la poitrine quoi), les boutons se déclipent dès que je bouge. Par contre, derrière, ça bâille dans tous les sens. En gros, c'est un 36 devant, un 46 derrière. Alors que je renonçais, je la vois : une veste noire en cuir qui fait un peu aviateur, je trouve. Mmmm ? J'essaie : elle est un peu serrée  aux épaules et à la poitrine avec un pull dessous, si y a la taille au dessus, je prends. Elle y est, je prends. Du coup, quitte à faire les boutiques, je me suis achetée des baskets urbaines (en gros baskets fines que je mettrai pas à la gym) Asics noires avec deux bandes blanches et une beige. D'ailleurs, pour celles qui ne sont pas super branchées baskets, je vous annonce que la tendance automne-hiver en matière de basket, c'est noir avec des bandes dorées. J'étais pas sûre d'assumer.


Donc, voilà, pour presque 100 euros d'économisés sur ma chapka, j'en ai dépensé à peu près le double... Ah oui, j'ai oublié de vous parler de ma robe pull et de la ceinture qui va avec que j'ai pris à Promod... Ahem...
Madame la banquière, je plaide non coupable, c'est la faute à ma chapka !

PS : En trois jours, personne ne m'a dit que ma veste était bien, j'ai de gros doutes du coup.

PPS : J'aurais pu prendre une photo de ma veste et ma chapka au lieu d'en prendre sur le net mais j'ai eu comme qui dirait la flemme. En fait, j'ai fait un rêve très bizarre pendant ma sieste post job avec du sexe (avec Ptit Dop, d'ailleurs, c'est pas un peu nase de faire un rêve érotique avec un mec avec qui on couche déjà ? N'empêche que c'était fort torride). Mais après, j'étais en séminaire à Pasadena et je passais mon temps dans l'ascenseur à monter/descendre/monter, y avait des conférence puis à un moment, je proposais mon aide à une collègue surchargée de sacs, c'étaient nos cadeaux de Noël de la boîte, plein de pelotes de laine. Moi, j'étais contente parce que j'aime bien le tricot mais les autres moins. Puis je subissais les assauts de Jean-Edouard (celui là du loft) et je prenais le métro et y avait plein d'écrans pour nous tenir au courant du trafic mais les pleins d'écrans s'abassaient et je manquais de m'en prendre un dans la tête et l'écran tout en bas implosait sous le poids des autres mais c'était pas grave. Puis je me retrouvais sur une espèce de calèche à Pasadena et je trouvais ça tellement magnifique que je prenais tout un tas de photos de la ville, expliquant que j'avais déjà rêvé de cet endroit et que ça me paraissait incroyable qu'il existe en vrai. Mais là, je faisais tomber mon portable un vieux Chinois avec une moustache essayait de me le piquer, je résistai et à la fin, il le lâcha mais le clapet était complètement tordu. Mais les gens m'applaudissaient pour avoir résisté au voleur. Tu comprends bien qu'après, j'étais trop épuisée pour prendre une photo en vrai.

PPPS : Tu crois que mon gros lancel rouge, il va bien avec ma tenue d'aviateur en Sibérie ?

PPPPS : ET ben voilà, en cherchant la photo de la chapka sur private outlet, je suis tombée sur la vente de dessous Daniel Hechter. Je ne sais pas résister à la lingerie...

PPPPPS : Par contre, ce qui est pénible avec une veste courte, c'est que t'as froid aux fesses

* J'ai piqué la photo sur ma commande, j'ai pas plus grand
** A ce sujet, j'ai découvert un truc magique : le planteur et/ou la margarita, ça soigne super bien les torticolis. En fait, j'avais dû me déplacer un truc et comme j'étais trèèèèèèèès légèrement en état d'ébriété, j'ai dû beaucoup gigoter sans plus faire attention à la douleur et donc tout remettre en place sans le faire exprès.

*** En fait, c'était la veille du fameux jour de la sortie de la collection