Il y a un an : Anne-Lorraine Schmitt

Publié le 18 novembre 2008 par Micheljanva

Nous souhaitons porter à la connaisance des lecteurs du Salon Beige deux informations relatives à la disparition tragique de Anne-Lorraine Schmitt, il y a un an, le 25 novembre 2007.

Tout d'abord, Elisabeth et Philippe Schmitt nous font savoir que trois messes seront célébrées à l'intention d'Anne-Lorraine le dimanche 23 novembre à 11H00 à la Cathédrale de Senlis, le mardi 25 novembre à 19h00 à la Cathédrale de Senlis et le mercredi 26 novembre à 19h00 à Saint - Louis des Invalides Paris 7ème. Tous ceux qui souhaitent rejoindre les parents d'Anne-Lorraine à l'une de ces messes sont les bienvenus. En outre, ces derniers remercient par avance tous leurs amis connus ou inconnus qui ont pris l'initiative de messes du souvenir dans tous les coins de France.

Ensuite, Emmanuelle Dancourt, journaliste de télévision (KTO, Public Sénat) et Frédéric Pons (rédacteur en chef de Valeurs Actuelles et duSpectacle du monde) viennent de terminer un " livre-enquête qui restitue le vrai visage d’une jeune femme attachante et interroge notre société sur la protection des personnes et la prévention des crimes sexuels". Ce livre sortira aux éditions CLD le 21 novembre prochain (ici). Extrait du communiqué des éditions CLD :

"Au fil de leur enquête, les auteurs ont su retrouver le vrai visage d’Anne-Lorraine. Une jeune femme attachante, brillante étudiante en journalisme, ouverte aux autres, et dont le rire joyeux résonne encore partout où elle vécut (...) Malgré sa brièveté, sa vie fut riche de sens et d’engagements, notamment auprès des jeunes (...)

Nourrie de témoignages poignants et de documents irréfutables, cette enquête pose aussi une grave question de société : celle de la prévention des crimes sexuels.

L’agresseur avait en effet déjà violé une jeune femme, sous la menace d’un couteau. Arrêté, il avait été relâché au bout de deux ans, sans suivi judiciaire ni médical, sur la foi d’experts qui l’avaient trouvé « réadaptable socialement ». Qu’il puisse un jour recommencer avait été jugé « peu probable »."

Ce livre n’est pas une commande de la famille, qui ne perçoit rien, mais qui a néanmoins pris connaissance de ces témoignages avec beaucoup d’émotion.

Philippe Carhon