Lui, je viens de le quitter mais pas parce que je ne l'aime plus. Parce qu'aujourd'hui ce n'est plus possible ainsi. Il m'a tant donné, mais tant fait souffrir également. Lui est l'unique, celui qui fera que je ne trouverai jamais mieux. Sa place dans mon cœur est irremplaçable.
Lui a fait que les prochains ne pourront jamais être à la hauteur. Lui fera que je ne l'oublierai jamais. Les suivants auront une place à part, mais jamais la sienne. Lui, j'y penserai tous les jours, comme j'y pense depuis 5 ans et demi.
Toi, je t'ai rencontré par hasard. Au milieu de plein d'autres. Mais toi tu étais différents de ces autres. Ta rencontre, touchante ne donnera pourtant pas grand chose. Ce déclic ne se fera pas. Il faudra cette journée aux couleurs romantiques. Tes malheurs feront qu'on se rapproche. Tout changera ce jour là.
Toi, tu étais triste, le mal-aimé, celui qu'on ne regarde pas. Toi, tu en voudras à la terre entière. Toi, tu m'en voudras ne pas être assez proche. Toi, tu seras jaloux des regards des autres. Toi, tu feras que je t'engueulerais. Mais toi, tu arriveras à ne plus pouvoir te passer de moi en faisant en sorte que ce soit moi qui t'envoie ce message assassin.
Toi, il te trouvera. Il fera que tu n'es plus celui d'à coté. Toi, il fera que ton sourire rayonnera. Mais toi, je ne veux pas qu'il passe après moi. Et moi, je suis heureux pour toi. Alors, fais que lui soit toujours prioritaire.
Puis l'autre toi, je te croiserai sur Twitter. Tu racontais des débilités et je t'ai suivi. On se rencontrera et tu me raconteras ta vie. Ton histoire a beaucoup de points communs avec la mienne et tu t'en persuades. Tu t'embrouilles même la tête en voulant faire un parallèle. Tu souffres, tu doutes, tu hésites, tu pleures, tu l'aimes.
Toi, tu oseras le quitter. Malgré toi. Mais pour ton bien. Tu es perdu. Tu ne veux même pas partir 10 jours de France, pour ne pas t'éloigner de tes nouveaux amis. Tu es touchant. L'été avance, et un rayon de soleil perse. Tu le rencontres. Mais ce n'est que pour du plaisir. Rien de plus. De toute façon la distance fait que ce n'est pas possible autrement. De plus, tu me le dis. Tu n'es pas en couple. Tu me fais rire. Ton innocence, ta candeur. Mais putain, vies ce que tu as à vivre. Dis ce que tu as à dire.
Vous, vous me lisez depuis longtemps, trop longtemps. Vous me soutenez, vous me conseillez. Vous me critiquez, vous me détestez, vous me haïssez. Vous n'aimez pas mon blog et je vous le rends bien. Vous n'aimez pas mes opinions politique et j'en rajoute. Vous n'aimez pas ce que je suis et j'en rajoute.
Vous avez vous voulu me détruire pour certains, vous m'avez encensés pour d'autres. Vous m'avez piquez au cœur, vous avez essayer de m'atteindre par ma famille, mes amis, mon ex, par hypocrisie et manque de courage. Vous avez parfois failli y arriver mais vous, mes amis, avez toujours été là pour me soutenir et me défendre.
Vous croyez me connaitre, vous croyez que l'image de ce blog me correspond. Et bien vous vous trompez. Je ne suis pas ce que j'écris car vous n'avez qu'un texte et non une façon de parler. Si vous me connaissiez, vous sauriez que l'ironie est mon évangile, que la sincérité est ma bible et que le respect est ma religion.
Vous espérez que mon blog se poursuive mais il aura une fin. Cette fin que vous attendez se produira. Beaucoup plus rapidement que vous ne sauriez l'espérer.
"Nous" et Atypik auront vécu ensemble. Atypik sera apparu seulement quelques mois après le nous. Et le "nous" se sera terminé quelques semaines avant...
Atypik aura été un exutoire de ce "nous" qui m'aura nourri pendant 5 ans. Ce "nous" indéfinissable, ce "nous" éternel qui ne pourra jamais s'éteindre au fond de moi. Mais le "nous" charnel ne peut plus continuer.
Atypik aura donné une vision du "nous" à sens unique. Lui aura pu s'exprimer. Mais lui, aura toujours eu peur. "Nous" s'éteint. Atypik aussi.
Atypik vous remercie pour tout. Atypik n'est pas celui que vous croyez. Atypik n'a jamais été aussi parfait qu'il a pu le dire. Atypik est humain. Il a ses faiblesse et ses défauts. Atypik n'est pas le gendre idéal mais le petit con que vous avez toujours espéré.
Atypik n'a plus envie. Alors Atypik va tourner la page. Mais cette fois, cette page sera bien la dernière de ce livre. Cette fin est choisie et non subi. Cette fin arrive dans un contexte tout autre de ce qui a pu se passer il y a 3 ans.
Atypik vous remercie car c'est grâce à vous si aujourd'hui j'ai pu écrire pendant 5 ans.
L'Atypik virtuel cesse ainsi de parler et retourne dans une vie réelle.
Je terminerai tout simplement en vous disant que ces quelques lignes m'auront fait verser des larmes de tristesse. Je vous quitte ainsi. Il est temps pour moi de tourner cette page.
Je tiens beaucoup à vous. Je pense à tous ces moments, à toutes ces rencontres.
Mes très chers lecteurs, j'espère vous croiser nombreux en d'autres occasions.
Je vous salue.
HervéOriginal post blogged on b2evolution.