… Ou la nouvelle édition des Horaces et des Curiaces.
Cette « parabole » mériterait la méditation au PS. Complètement obnubilés par l’échéance 2012, ils oublient de se regrouper et l’on assiste à du tir de foire. C’est la fête à NeuNeu !… Chez Sarkozy bien sûr !
A ce titre le « jeu » de Hollande dans cette «affaire Rémoise» est tout sauf clair. Cet homme roué à la manœuvre, habitué des coups à plusieurs bandes, matois rieur, tout sauf idiot a correctement flingué le brave maire de Paris en l’étouffant dans ses embrassades et ses mauvais conseils. Il commente simplement l’échec de son « ami » : “J’ai pris acte qu’il n’y avait aujourd’hui pas de majorité au Parti socialiste” […]“La motion de Ségolène Royal a cherché tout au long de la soirée à trouver cette majorité. Elle n’est pas venue. Les trois autres motions ont tenté de faire un rassemblement. Il n’a pas été possible pour des raisons politiques mais aussi pour des raisons humaines -il fallait trouver un candidat commun” Fermé le ban, et passons à autre chose … Delanoë exit !
Ce dernier bien conscient de son échec part dignement en laissant ses partisans choisir, « il ne s’agit pas de questions de personnes » claironne-t-il. Il tiendra 24h sur cet Aventin. Rattrapé par les caciques dès le lundi c’est vers Martine qu’il engage ses partisans, apparaissant clairement comme un pauvre pion manœuvrable à merci. Cet épisode malheureux pour lui aura au moins fait la preuve qu’il n’était pas, décidément, de taille et qu’il a atteint à Paris son Pinacle, à ne pas dépasser.
François Hollande en bon « Horace » s’attaque maintenant au « Curiace » suivant : Martine Aubry. L’amour sera toujours l’amour, même tumultueux, et ça rassure ! Ségolène peut compter toujours, sur un bon allié dans la place. C’est humainement rassurant, vous dis-je…
Mélenchon a bien compris la suite des événements :
“Je n’ai cédé à aucun mouvement d’humeur. Je prends au sérieux le résultat du vote des militants et je prends au sérieux Ségolène Royal. Elle a gagné. Elle a envoyé tous les autres au tapis, qui ne méritaient pas mieux. Je salue son opiniâtreté et son courage. Mes camarades ont l’air de ne pas avoir compris ça. Ils croient qu’ils vont pouvoir la manipuler. Mais c’est un fait. Elle a gagné, et c’est autour d’elle que va se faire la synthèse. Le parti est à 80 % sur une ligne de centre gauche.”
éééé
éééé