Les mains accrochées au bastingage, les yeux perdus sur l’immensité du fleuve. Dans le regard de cette toute jeune enfant, j’ai l’impression de croiser le regard ancestral du premier homme ou de la première femme qui a vu le fleuve. Nous sommes à quatre jours de bateau de Manaus, ici le fleuve est une gigantesque mer intérieur. Quand un affluent, du cœur de la forêt vierge s’y jette, pendant de longs kilomètres une ligne noire et dense refuse de se mélanger à l’eau saumâtre du fleuve.
Trois jours plus tôt :
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