Pour comprendre cela, il convient de décrypter les fonctionnements mêmes d’un Conseil Municipal et les impératifs de la communication politique.
Pour son fonctionnement, le Conseil se fonde sur le travail des commissions internes, des élus, des techniciens et tout va dans le meilleur des mondes. L’Assemblée plénière est, dans les Conseils Municipaux, une « répétition générale ». On affine les dossiers, on pose des questions complémentaires mais en aucun cas une opposition ne va sortir dans cette réunion à huis clos, les arguments et flèches destinés à la majorité.
C’est de bonne guerre lorsque l’on sait que le pendant du travail des élus de l’opposition est dans leur capacité à faire savoir ce qu’ils font au plus grand nombre. Et cela passe principalement par l’action des médias qui assistent au Conseil Municipal et qui donneront leur vision des débats, mais surtout qui valoriseront les interventions des uns et des autres. La lecture de la PQR constitue encore largement le principal moyen d’information et de suivi de la vie politique locale. On ne s’en étonnera guère.
Peut-on parler d’une « représentation » ? Le mot est fort car s’il y a théatralisation de l’action politique, elle touche autant les groupes majoritaires que minoritaires.
A Hoenheim, il me semble que la séance plénière a disparu. Certes, cela raccourcit le processus mais en même temps, cela renforce les commissions et donc l’intérêt d’en être.