Dans mes veines, il coule,
Tic tac, une montre, un pendule éternel,
C’est mon sang qui en moi roule,
D’un rouge, une étincelle.
J’ai combattu si longtemps,
Que je n’ose croire ce jour venu,
Et pourtant, cet oiseau sur mon bras caressant,
Et bien là, et je l’aime sans retenue.
C’est un tourbillon qui fait peur,
Par bonheur, j’en connais l’horizon,
Par force, j’ai pour ce destin une heure,
Le soleil du matin, son rayon.
— Eleken,
Au petit matin de ce jour, j’avance sur le chemin