Ceci n’est pas une simulation,
nous vous prions de rester calmement assis dans vos salons
pendant que nos équipes d’urgence se rendent sur les lieux…
« Ses yeux bougeaient à peine, ses yeux bougeaient à peine
Il respirait à peine, ce n’était déjà plus la peine…
La nuit est tombée sur son corps devenu dur,
comme une pierre lancée sur des eaux calmes et obscures.
Ses yeux bougeaient à peine, ses yeux bougeaient à peine
Son cœur battait à peine, ce n’était déjà plus la peine…
Le jour s’est levé sur son âme devenue pure,
comme la poussière d’un mur qui découvre enfin sa vraie nature. »
Ceci n’est pas du cinéma
Ni métaphore, ni Grand Nord
Sans stimulation, sinon cardiaque
Là-bas, sur les lieux de l’accident
Sans action, ni calmants, nous allons
Lentement, lentement…
« Ses yeux bougeaient à peine, ses yeux bougeaient à peine
Il respirait à peine, ce n’était déjà plus la peine…
La nuit est tombée sur son corps devenu dur,
comme une pierre lancée sur des eaux calmes et obscures.
Ses yeux bougeaient à peine, ses yeux bougeaient à peine
Son cœur battait à peine, ce n’était déjà plus la peine…
Le jour s’est levé sur son âme devenue pure,
comme la poussière d’un mur qui découvre enfin sa vraie nature. »
« Le défibrillateur » tiré de The Only Non-Classical Album You’ll Ever Need (2005)
Joe Jack Wagner